Journal de

l'Odyssée des Veilleurs

Futures ReKrues ou Veilleurs éprouvés,
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L'Odyssée des Veilleurs - Chapitre I

Sous le Regard de l'UniK (Par le Veilleur Kan )

Ce jour de la kalende des grains fut celui de mes premiers pas en Terevorn. Je rencontrais Hildrik, charismatique Kapitaine des Veilleurs. Cette Kompagnie, qui protège les Kavaloniens des dangers peuplant la forêt maudite de Mornesouche, manque toujours de bras. Je devins rekrue auprès du Lieutenant Rayana. Nous fûmes initiés à l’épée, à l’arc et aux manœuvres. Goery, un Frère du SanKtuaire, nous enseigna à soigner les blessures, par la grâce de l'UniK. Hildrik nous mena ensuite sur la plaine de CourtroK. Deux équipes, menées par Rayana et lui-même, devaient s’affronter pour récupérer un drapeau. Malheureusement, mon équipe perdit, ce qui mit le Kapitaine en joie. Nous écopâmes de la patrouille. Au cours de celle-ci, nous aperçûmes un groupe de CorbaKs, penchés au-dessus d’un coffre. Ces voleurs échangèrent rapidement avec notre lieutenant et, sans crier gare, l’assassinèrent. Pris d'une juste colère, nous ne laissâmes aucun survivant de leur côté . Pendant ce temps, d'autres CorbaKs avaient enlevé Goery, laissant une demande de rançon. Nous devions leur apporter trois objets : l'amulette Mutatio, la Baguette de l’Esprit et la pierre maudite de Vegsha. Après quelques péripéties, nous avions enfin ces trois reliques en notre possession. Un de leur sous-fifre, Renard, nous mena alors le long du Chemin des Murmures. Arrivés dans une clairière, nous tombâmes sur ses acolytes, la peau blanche, les yeux vitreux, morts et pourtant bien debout, menaçant Goery de leurs armes. Au sommet du tertre, derrière eux, apparût un homme se présentant comme le Pélerin Noir. Il récupéra la rançon mais fit exécuter le Frère. Un combat féroce éclata. Les Corbaks, déjà morts, se relevaient sans cesse à l'appel de leur maître. Hildrik les acheva une bonne fois pour toute mais le Pélerin Noir avait profité du combat pour s’échapper. Je pressentais des temps troublés à venir pour le Royaume.

L'Odyssée des Veilleurs - Chapitre II

Le Pèlerin Noir  (Par la Veilleuse Leah )

Cela faisait un temps que je n'étais point revenue assurer ma veille en Terevorn. Je venais de retrouver mes compagnons de garde quand nous entendîmes un cri déchirant. C'était un fantôme qui hurlait au pied de la forge. Avec mon groupe de veilleurs expérimentés, nous décidâmes de le suivre. Il nous guida jusqu'aux portes de la Route des Stèles d’où venait une sombre mélopée. Le spectre était celui de Rose, la mère de notre Kapitaine et... du Pèlerin Noir ! Et elle nous avait mené droit à lui. Au Cercle de Pierre, il nous soumit à son pouvoir avant de nous renvoyer aux nôtres.

À notre retour, nous trouvâmes les rekrues affairées à obtenir plusieurs artefacts pour le contrer. Nous nous joignîmes à eux. Arrivés à CourtroK, nous tombâmes sur les forces du Pèlerin. Un combat s'engagea pendant lequel... Je n'ose le dire... Nous, veilleurs ensorcelés, nous retournâmes contre nos frères d'armes. J'ignore comment fut levé notre envoûtement mais je reprenais mes esprits lorsque le lieutenant Rethel sonna le repli. Quand nous eûmes rassemblé nos forces, nous entrâmes en Mornesouche pour contrecarrer le rituel de celui que l’on appelait jusque là le Pèlerin Noir, Aldérick, demi-frère du Kapitaine, rompu à la pratique de sombres arcanes.

Le moment était venu ; le Pèlerin était en train de charger la couronne qui ceignait son front avec l'énergie des reliques. Nous eûmes à peine le temps d’ajouter le fragment d’étoile qui mit à mal le rituel, coupant l’herbe sous le pied d’Aldérick. Nous le vîmes se faire emmener dans les ténèbres par les Ombres, puis plus rien. En sortant du bois maudit, nous eûmes une apparition : celle d’un Pèlerin, d’un blanc éblouissant dans la nuit, avant de disparaître à son tour. Je me demande bien qui cela peut être…

L'Odyssée des Veilleurs - Chapitre III

Le Kamp d'Entrainement des Veilleurs  (Par la Veilleuse Juuna )

Cette fois encore, notre groupe répondait à l’appel d’Hildrik. Notre devions seconder le Lieutenant Markus et le Sergent Leofroy pour former de futurs veilleurs.

Afin d’éviter qu’une relique ne tombe entre de mauvaises mains, Hildrik nous envoya récupérer les objets du rituel : un éclat de Majewskium, un métal rare, et un morceau de Bois ancestral. Ne nous manquait qu'une cloche quand elle tinta soudain en Mornesouche, bientôt accompagnée de hurlements. Nous nous précipitâmes dans la tente de commandement pour récupérer les autres objets du rituel. Malheur ! Ils avaient été volés ! Suivant le fracas, nous les retrouvâmes à côté de la cloche et du corps meurtri de Markus. Aucun signe de Leofroy, probablement emporté par les Ombres. Ces deux misérables traîtres avaient tenté le rituel… mais au mauvais endroit.

Notre troupe s’enfonça alors dans Mornesouche pour récupérer le maudit trésor. Arrivés au tertre, nous accomplîmes le rituel. Un chemin s’illumina. Au bout, nous attendait un démon. Le seul qui pu l’approcher fut le Kapitaine. Epaulé par notre soutien indéfectible et nos encouragements, il vainquit la Kréature. C'est ainsi qu'Hildrik récupéra Dragon, épée enchantée par Argékoron. Nous décidâmes que cette lame appartiendrait désormais au Kapitaine des Veilleurs.

L'Odyssée des Veilleurs - Chapitre IV

L'Ombre du Sommeil  (Par la Veilleuse  Ellana )

C’est l’humeur joyeuse que nous avions galopé jusqu’en Terevorn. Le konseil devait se réunir pour décider du passage à la kalende du sommeil et une grande fête devait suivre cet évènement. Mais dès notre arrivée, la tension régnait entre le kapitaine Hildrik et le frère Judes.

L'humeur s'assombrit encore lorsqu'à la fin du Konseil, Leofroy apparut, nous mettant en garde avant de prendre la fuite. Quand nous voulûmes le suivre, nous ne retrouvâmes qu'un cadavre pourrissant. C’était à n’y rien comprendre ! Nous n'avions déjà plus guère le cœur à la fête quand un veilleur blessé arriva, parlant de « peaux vertes », avant de succomber. Un malheur n’arrivant jamais seul, frère Judes disparut. Le Kapitaine décida alors d’aller à la « chasse aux monstres ». Nous le suivîmes jusqu'au kampement Ork où nous trouvâmes la druidesse Rivanone et quelques pérégrins pris en otage. Un violent combat éclata. Heureusement, les Orks furent vaincus et les otages libérés.

Le Kapitaine, qui avait décidément une attitude bien étrange, fit preuve d’une grande cruauté lors de ce combat. Il semblait sombrer peu à peu dans la folie. Le lieutenant Rethel décida finalement de l'attacher et de lui retirer Dragon, craignant l'influence néfaste de cette épée magique. Mais il réussit à se libérer et disparut à son tour. Entre temps, la sacoche de frère Judes fût retrouvée. Dedans, un parchemin décrivait un étrange rituel.

Désemparés, nous décidâmes de le tenter, en espérant que cela résolve le problème du Kapitaine. Une fois réunis les divers objets nécessaires, nous partîmes à la faille pour accomplir le rituel. Quelle ne fut pas notre erreur ! Des ombres apparurent, ainsi qu’un sombre personnage, grand, effrayant : le Korrupteur ! C'est là que nous comprîmes l'énorme erreur que nous venions de commettre... Venions-nous de condamner Terevorn à un futur rempli de terreur ?

 

L'Odyssée des Veilleurs - Chapitre V

Esprit de Corps   (Par la Kaporale  Lya)

Ce jour-là, une patrouille de Veilleurs découvrit entre les mains d’une marchande Gardienne, une épée de Kapitaine perdue depuis 70 cycles. Pour la récupérer, elle nous demanda 4 dagues à tête de dragon que nous sommes allés chercher au Tertre Effondré. L'échange fait, elle partit, accompagnée de Veilleurs Kavaloniens. Mais ceux-ci devinrent des Kréatures au moment de quitter Terevorn et ils s’enfuirent avec les dagues ! Les autres Kavaloniens avaient désormais des oreilles pointues comme les miennes. Tous étaient apeurés et nous appelaient Serviteurs du Tyran… 

Nous avons récupéré les dagues et décidé de remettre ces artefacts à leur place, espérant que cela remette les choses en ordre… Une fois cela fait, nos camarades Kavaloniens sont heureusement redevenus eux-mêmes. Le Frère Judes, qui nous avait aidé dans cette tâche, était le seul qui ne s’était pas transformé et il nous confia qu’il était un pérégrin n’ayant jamais fait le SaKre Bleu. Le Kapitaine, reconnaissant, décida d’effectuer la cérémonie sur-le-champ au Grand Tertre. Juste après, nous avons été attaqués par des Krépusculaires, avec à leur tête une prêtresse qui disait s’appeler Faerynn. Ses sbires se relevaient sans cesse.

Le Frère Judes, fier de faire partie du Royaume, est mort avec foi et courage ce jour-là. Le Kapitaine acheva Faerynn à l’aide de Gardienne ce qui mit fin à la bataille ; certains ont entendu qu’il s’agissait de la femme de Nervadalès, le Korrupteur. Avait-elle été libérée en même temps que lui, lors de notre rituel à la dernière Kalende ? Beaucoup de questions étaient sans réponse, mais l’heure était au deuil plus qu’à la réflexion. Ce soir-là, nous avons levé nos chopes en mémoire de Judes qui, malgré ses erreurs, avait été l’un des plus vaillants lors de ses derniers instants.             

                                                                        

L'Odyssée des Veilleurs - Chapitre VI

Le Korrupteur   (Par la Kaporale Natto)

La journée s’annonçait clémente alors que la kalende du Sommeil approchait. L’émotion était encore présente suite à la mort de frère Judes. La kompagnie se rendit au nouveau cimetière en Mornesouche pour ériger un cairn en son hommage. Le monument dressé, Sœur Brunehilde entama une prière. Soudain, les tombes tremblèrent. Avec effroi, nous vîmes les morts se lever, y compris Judes. Il portait une armure magique et une arme plus grande que certains veilleurs ! Le Korrupteur était derrière eux. Pris par surprise, ce fut une piètre retraite vers la lice.

Nous pensions avoir laissé le danger en Mornesouche. Nous découvrîmes que Judes, devenu Vengeance, le golem du Korrupteur, traquait partout le Kapitaine, écrasant quiconque se trouvait sur son chemin. Pendant un bref instant de calme, le Pèlerin Blanc vint nous donner des documents contenant le rituel de Brixtia, capable de briser l’armure magique. Les papiers désignaient une tombe elfique en Mornesouche. Là-bas, nous rencontrâmes Nelwynn, une elfe fantomatique qui nous donna une des tiares nécessaires au rituel, ainsi que les indications pour trouver les trois autres. La kompagnie se divisa pour aller les récupérer auprès de leurs trois gardiens, les spectres d’un ork, d’un nain et d’un gobelin.

Nous voici en possession des quatre tiares représentant chacune un élément. Le rituel était prêt. A chaque stèle élémentaire du royaume, alors surmontée de la tiare correspondante, six combattants devaient mourir face à Vengeance. Son armure enfin brisée, le Kapitaine l’attira dans la lice et confia son épée à un veilleur pour qu’il frappe le golem pendant que celui-ci visait Hildrik. Nous vîmes avec soulagement l’armure tomber et Judes s’éteindre une deuxième fois. C’est alors que le Korrupteur surgit dans la lice pour nous narguer et révéler qu’il avait volé les tiares, son véritable objectif, en corrompant certains veilleurs. Le golem n'était qu'une diversion. Triste victoire. Quelle puissance venions-nous de lui offrir ?

 

L'Odyssée des Veilleurs - Chapitre VII

Le Sang de la Terre    (Par Mestre Kelven Dol Samann )

La Kalende de l’éveil touchait à sa fin et la journée était bénie par l’Unik, quand nous eûmes la surprise de rencontrer une troupe d’Orks au cœur de la bourgade. Loin de se montrer agressifs, ceux-ci jouaient de la musique, dansaient et encourageaient les Veilleurs et Pérégrins à se joindre à une « Orkalie ». Le Kapitaine convoqué d’urgence au SanKtuaire nous plaça sous l’autorité du Lieutenant Egaron afin de veiller à la sécurité des Kavaloniens et d’enquêter sur cette Orkalie. Celle-ci s’avéra être un combat rituel entre deux Orks : leur chef actuel Equinok et son rival de toujours, Rork. Ce dernier accusait Equinok de n'avoir pas respecté les traditions en laissant vivre l’ancien chef, remettant ainsi en cause sa légitimité.

Une Chamane Ork nous conduisit sur les hauteurs du Tertre pour nous décrire les épreuves préalables à l’affrontement des chefs. Tous furent appelés à choisir un champion et à porter ses couleurs, puis chaque « tribu » devrait accomplir les épreuves et partir en quête d’artefacts et de totems éparpillés dans la contrée Sud. Chacune rapportant des chances de victoire à son champion. Egaron fut alors abordé par une mystérieuse jeune elfe qui lui remit un parchemin et un médaillon, censés appartenir à sa famille. Très affecté par le contenu du parchemin, il fut rejoint par les quelques Veilleurs et Pérégrins ayant refusé de prendre parti dans l’Orkalie. Cette troupe décida d’accompagner Egaron à la recherche de son héritage enfoui quelque part en Terevorn.

L’héritage s’avéra être un « Garde Sort », un ancien artefact marqué de la rune de la Terre, censé protéger son porteur contre cette forme de magie. Egaron, se rappelant les consignes du Kapitaine, renvoya alors sa troupe enquêter sur les événements de l’Orkalie. Parmi les objets récupérés par les deux équipes se trouvait un parchemin évoquant l’emplacement de la légendaire Hache de Guerk. Consciente que cet artefact pourrait affecter l’équilibre de l’Orkalie, et l’avenir de Terevorn, la troupe neutre décida alors de la chercher, laissant les autres à leurs épreuves sanglantes. La Hache fut finalement retrouvée, toute en Majewskium forgée et trop lourde pour être maniée par un humain. Elle fut cachée afin d’être remise au SanKtuaire.

L’Orkalie touchait à sa fin et sous un ciel de feu s’affrontèrent les deux adversaires. Aidé du pouvoir de la Terre et des objets rapportés par sa troupe, Rork eut rapidement le dessus sur Equinok, le déséquilibrant et le désarmant. Les deux combattants roulèrent au sol, mais la vaillance d’Equinok ne suffit pas face à la sauvagerie de son rival. Rork devint le légitime chef de la Tribu, sous les acclamations. Egaron et sa troupe se détournèrent de cette journée funeste où les Veilleurs affrontèrent les Veilleurs et acclamèrent les Orks...


L'Odyssée des Veilleurs - Chapitre VIII

L'Entre Deux Mondes    (par le Veilleur  Kerboular)

Les temps étaient durs en Terevorn. En cette fin de Kalende des Grains, la famine menaçait le Royaume. Le climat n’avait pas été clément, tout comme les sournois Corbaks qui avaient pillé les réserves, sans parler de ce démon à cornes de feu qui incendiait les champs.

Heureusement, nous autres, braves pérégrins et veilleurs, étions de passage et souhaitions prêter main-forte aux Kavaloniens. Après un rapide entraînement de la main du Kapitaine Hildrik, nous fûmes séparés en plusieurs groupes.

Un premier groupe assistait Gersinthe, un adroit chasseur local. Toutefois, la malhabileté de la cohorte l’accompagnant ne sut combler le manque de vivres. Une seconde équipe, partie enquêter sur les Corbaks, tomba face à un démon qui relevait les cadavres et succomba sous la lame du Kapitaine. Un troisième groupe trouva une bande de morts-vivants en Mornesouche, qui brisa un phylactère, libérant un démon.

De retour au village, un autre démon semant le chaos fut terrassé à l’aide de potions donnant le pouvoir temporaire du Majeskium à nos armes. Tous les démons rencontrés jusqu’alors recherchaient “Broka”.

Nous apprîmes que Broka était une écaille de dragon donnée au monstre du gouffre, Dour Korr, par l’ancêtre de Gersinthe. Cette écaille possédait le pouvoir d’ouvrir ou de fermer des portails vers les Brumes, sorte de purgatoire entre notre monde et un au-delà nommé Étherevorn. Nous pûmes la récupérer contre un lourd présent : la bague du Kapitaine Hildrik.

En parallèle, nous créâmes une potion miroir, dans le but de contrer l'infâme démon Beluta qui recherchait Broka. En fin de journée, le porteur de l’écaille, avec Beluta charmé sous son contrôle, nous conduisit vers un tertre inconnu jusqu’alors. La stupeur nous saisit lorsque nous aperçûmes le Pèlerin Noir, demi-frère d’Hildrik, coincé dans un portail, précédé de quatre gardiens. Il implorait la libération, ce qu’Hildrik souhaitait afin de l'occire définitivement. Notre choix s’arrêta sur la fermeture de ce portail et donc du bannissement d’Albérik. Les gardiens quittèrent le lieu sans un bruit, Broka en leur possession.

C’est alors que nous discernâmes dans l’obscurité le Pèlerin Blanc surplombant la scène, avant de disparaître en silence…